Nous avons vécu dimanche dernier le troisième match d'affilée sans défaite pour les hommes de Yannick Tual, et surtout une victoire très importante face à Malansac sur le score de 2-1 qui, sans
nous permettre de regarder devant pour l'instant, nous offre au moins la possibilité de voir la zone des relégables s'éloigner. Même si la bataille de ce groupe très serré promet de faire encore
rage, les jaunes et noirs sont plus sereins qu'il y a un mois, et on ne s'en plaindra pas.
Dans un premier temps, nous reviendrons sur les matchs d'il y a 15 jours, en laissant la parole aux trois coaches, qui ont connu des fortunes diverses:
Yannick Tual, équipe A (match
nul 0-0 face à Pluherlin): "Je crois qu'on peut être satisfaits de ce résultat nul, tant au niveau du jeu fourni que du résultat. Sur la prestation de l'équipe, les jaunes ont su
montrer de l'envie et de la combativité. On n'a jamais rien lâché, et avec un brin de chance supplémentaire, il n'y aurait pas eu scandale si l'on s'était imposés dans cette rencontre. Pluherlin
a voulu nous emmener sur son terrain préféré, celui du défi athlétique, et nous avons vraiment répondu présents. Les joueurs ont montré qu'ils étaient capables de qu'ils étaient capables de
répondre dans ce domaine, et c'est encourageant. Je regrette simplement qu'on ait pas su transformer les bonnes occasions que nous nous sommes créés. Cependant, face à une telle équipe, qui est
un peu la terreur du groupe depuis 5 à 6 matchs, je pense que le match nul est un bon résultat. Dans l'état d'esprit, c'est bien, mais on en veut encore plus".
Jérôme
Jacob, équipe B (défaite 3-1 face à Sulniac): "Je n'ai pas grand-chose à dire. La défaite est logique, et je me dis qu'on a bien fait de prendre un maximum de points sur la première
partie de saison. On a été vite mis à mal par une équipe de Sulniac incisive, qui voulait sans doute tout simplement la victoire plus que nous. Il faut vraiment qu'on arrive à relever la tête
lorsqu'on est menés au score, car c'est un aspect des choses qui nous complique franchement la tâche. On est en déficit de confiance en ce moment, et ça se sent".
Lorenzo Marozelli (ici encadré
de sa garde rapprochée), équipe C, défaite 2-1 face à l'USSAC: "Je suis dégoûté! On a pas le droit de faire un match comme ça. Déjà qu'un match nul, j'aurais trouvé que c'était une
contre-performance, mais alors là, c'est le pompon! On a toutes les cartes en main pour remporter ce match, et on arrive à se battre tous seuls! c'est quand même balèze! perdre, je suis pas
contre, mais comme ça, non! On se fait d'abord rejoindre, ce qui m'a déjà mis les nerfs, mais en plus on s'amuse à la baballe à la 95ème minute, et pan! 1-2! je crois qu'une mise au point
s'impose avec le groupe. On va se reposer et revoir les images du match à tête reposée pour reprendre ce qui n'a pas été. Mais déjà, je pense qu'on va pas mal discuter dans l'avion du
retour!".
Revenons-en maintenant aux matches de dimanche dernier qui, comme la semaine précédente, se déroulaient tous les 3 à Sérent.
Pour l'équipe A tout d'abord, le match était d'une importance primordiale. Avant cette rencontre, Malansac, relégable, ne pointait qu'à quatre longueurs de Sérent. Autant dire qu'en cas de
victoire, ils relançaient totalement le championnat et mettaient la pression sur les Sérentais.
C'est d'ailleurs sur ce point précis qu'avait insisté Yannick Tual toute la semaine. Il devait faire comprendre aux joueurs que, si cette rencontre n'était sans doute pas le tournant de la
saison, elle revêtait tout de même une importance très particulière en vue de la suite des événéments.
D'ailleurs, pendant une bonne partie de la première mi-temps, l'enjeu sembla tuer le jeu, tant on sentait les 22 acteurs tendus et fébriles. Manifestement, du côté de Malansac, la pression avait
également été mise sur le groupe.
Les premières occasions
furent longues à se dessiner et, même le long des mains courantes, une tension indéfinissable était palpable. L'essentiel du jeu se déroulait au milieu de terrain, sans que les défenses n'aient
le palpitant qui monte.
Il faudra attendre la 32ème pour que la situation se débloque enfin, mais dans le mauvais sens... Sur un cafouillage dans la surface, l'attaquant de Malansac va se faufilerpour glisser le ballon
au pied du poteau dans une forêt de jambes. Ce n'était pas vraiment le but que l'on attendait, mais il aura au moins le mérite de lancer totalement la partie. A partir de cet instant, les
esprits vont se libérer et les sérentais vont enfin commencer à jouer. Cependant, ils sont tout près d'encaisser un second but à la 42ème minute. Heureusement, sur le contre qui va suivre cette
action chaude, c'est l'artilleur en titre, Antoine Chevalier, qui va faire une première fois la différence, d'une très belle frappe croisée, qui va faire trembler les filets et ramener les deux
équipes à égalité.
On souffle enfin, d'autant qu'Antoine a eu la bonne idée de marquer juste avant la pause, empêchant ainsi les siens de trop gamberger. Pourtant, à la pause, Yannick Tual ne se contente pas de ce
match nul, et va faire comprendre à ses joueurs qu'il attend une toute autre prestation en seconde période pour enfin faire la différence. Son discours musclé à faire trembler les murs va
définitivement réveiller des sérentais qui vont enfin réussir à asseoir leur supériorité en deuxième mi-temps.
Lors de cette seconde
période, sous une pluie battante, les jaunes et noirs vont faire parler le coeur et les tripes. Cette mi-temps est aussi tendue que la première, mais la domination sérentaise est bien plus
flagrante qu'avant le retour aux vestiaires. Même si on sent que nous somme capables de faire la différence, il faudra tout de même patienter jusqu'à la 72ème minute pour voir enfin la situation
se débloquer. Une nouvelle fois, c'est Antoine Chevalier qui va offrir la victoire aux siens, en s'arrachant au milieu de la défense noire et blanche, avant de crucifier un gardien qui ne pourra
rien sur la frappe d'Antoine. Une fois devant au score, les jaunes et noirs vont alors bien mieux gérer leur jeu et le ballon, leur permettant d'atteindre la fin du match sans que Malansac ne
parvienne à se montrer dangereux. Cette victoire dans la douleur est en tout cas extrêmement importante, et faisait dimanche soir le bonheur de Yannick Tual:"C'est une victoire au
forceps, mais qui me semble amplement méritée. Ce match s'est joué sur des individualités, et on pourrait résumer le match de la manière suivante: Antoine Chevalier 2 - Malansac 1. En première
période, le collectif est resté au vestaire, et cela a pesé sur notre entame de match. Les joueurs avaient peut-être trop de pression sur les épaules, mais il faudra jouer avec plus de sérénité
pour voir s'éloigner définitivement la zone des relégables."
Pour
l'équipe B et son capitaine Olivier Jacob, ce ne fut pas la même joie qu'en A. En effet, les jaunes et noirs se sont malheureusement inclinés sur le score de 3-1 face au leader, Pleucadeuc. La
défaite est logique mais amère, car on a senti dimanche qu'il ne fallait pas grand-chose pour que l'équipe B soit à la hauteur de leurs adversaires du jour. Tout avait très mal commencé, avec un
but encaissé très tôt, et la perte de Jérôme Fablet sur blessure. En effet, dans un choc tête contre tête, Coco s'est malheureusement fracturé le nez. Opéré hier, il entame son rétablissement.
Nous espérons le revoir très vite sur les pelouse.
Cependant, malgré ce double coup du sort, les jaunes vont trouver la force de revenir dans la partie et vont égaliser à la 28ème minute par l'intermédiare d'Olivier Jacob. Les débats vont alors
quelque peu s'envenimer, et on verra malheureusement quelques vilains coups, difficilement canalisés par un arbitre dépassé par les débats.
La pause va permettre aux esprits de se refroidir, mais ne sera pas de bon augure pour les sérentais: en effet, au retour des vestaires, le leader va faire la différence et finira par s'imposer
sur le score de 3-1. Malgré quelques attaques offensives, les jaunes et noirs feront preuve de trop de fébrilité dans les moments clés de la partie pour espérer mieux. Ils finiront mêrme la
partie à 10, suite à l'expulsion logique du défenseur Jérémie Giguet. Trop d'insuffisances dans lejeu donc, même si l'envie et la combativité dont firent preuve les joueurs permet d'entrevoir des
jours meilleurs. C'est également laz teneur du discours de Jérôme Jacob: "C'est une défaite logique, mais on y trouve bien plus d'éléments positifs que la semaine passée face à
Sulniac. Il faut continuer à se battre". Et ce, dès ce dimanche, au Stade Pierre Guého, face à Elven.
Quant aux Marot's boys et
leur tout jeune gardien "Black Spider", ils ont quat à eux retrouvé le chemin de la victoire sur leur verte pelouse du stade de la route de Malestroit. Après des premières minutes difficiles, le
rouleau compresseur jaune va se mettre en route à la 15ème minute. A partir de ce moment, les ogres sérentais vont, pendant 30 minutes, tout dévaster sur leur passage!
En effet, en une petite
demi-heure, les frelons de Marot vont marquer à trois reprises! deux fois par Jean-Jacques Pellerin, et une fois par l'intermédiaire de Monsieur 50%, qui portait en outre ce dimanche le brassard
de capitaine, le toujours jeune Chris-Goran Uriensson.
A 3-0 à la pause, on se dit que le match est plié, et c'est malheureusement également ce que vont se dire les joueurs! En effet, il ne fallait pas traîner à boire sa bière car à la 47ème minute,
le score était passé de 3-0 à 3-2!
Loins de céder à la déferlante verte de ce début de période, les frelons vont alors tranquillement reprendre leurs esprits sans s'affoler, et piqueront une dernière fois par l'intermédiaire de
Sylvain Le Clainche à la 65ème minute, pour finalement s'imposer sans trembler sur le score de 4-2, à la grande satisfacrtion de Coach Marot, qui officiait dimanche dernier au sifflet pourla
253ème fois de sa carrière : "Oh, les cons! Je suis jamis tranquille avec mes artistes! 3-0 à la pause, on se détend un peu, une petite bière et une clope, et pan, deux minutes après
3-2! J'te dis pas la panique. En plus, on leur fait deux super cadeaux, c'est notre spécialité du moment. Mais bon, à l'arrivée, la victoire est tout à fait logique, rien à dire!".
Rendez-vous donc ce week-end dans l'écrin de la route de Malestroit, pour une rencontre qui promet face à Le Cours...
